CRESTOR
Indication
CRESTOR est indiqué pour le traitement des hypercholestérolémies chez les adultes, adolescents et enfants âgés de 6 ans ou plus. Il est utilisé lorsque le régime alimentaire et les autres traitements non pharmacologiques ne suffisent pas. Il est également prescrit pour la prévention des événements cardiovasculaires chez les patients à haut risque.
Posologie
La posologie initiale recommandée est de 5 ou 10 mg par jour, pouvant être ajustée après 4 semaines selon la réponse du patient. La dose maximale est de 40 mg par jour, réservée à des cas spécifiques sous surveillance.
Contre-indications
CRESTOR est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la rosuvastatine, d'insuffisance rénale sévère, de myopathie, d'affection hépatique évolutive, et chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Surveillance
Une surveillance régulière des tests hépatiques et musculaires est recommandée, notamment en cas d'élévation des CPK. Les patients doivent signaler toute douleur musculaire ou faiblesse.
Effets secondaires
Les effets indésirables fréquents incluent des myalgies, des céphalées, et des troubles gastro-intestinaux. Des effets plus rares comme la rhabdomyolyse et des réactions cutanées sévères peuvent survenir.
Conseils nutrition
Il est conseillé de suivre un régime hypocholestérolémiant pendant le traitement. Une alimentation équilibrée et la pratique d'une activité physique régulière sont également recommandées.
Interactions Médicamenteuses
CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé présente des interactions médicamenteuses dues à ses principes actifs et, le cas échéant, à leurs classes thérapeutiques. Veuillez consulter les détails ci-dessous.
Interactions liées au groupe thérapeutique : INHIBITEURS DE L'HMG-COA REDUCTASE (STATINES)
Arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'HMG Co-A réductase avant d'initier un traitement par acide fusidique ou utiliser un autre antibiotique. Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K. Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Risque majoré de rhabdomyolyse.
Surveillance clinique et biologique, notamment au début de l'association. Risque de majoration des effets indésirables musculaires de ces substances, et notamment de rhabdomyolyse.
Si l’association ne peut être évitée, renforcer la surveillance biologique (dosage des CPK plus d’une fois par semaine) et surveillance clinique étroite. Risque d’addition des effets indésirables (dose-dépendant) à type de rhabdomyolyse.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la statine. Risque de majoration de la toxicité des statines, par inhibition de leur recapture hépatique.
L'association d'un fibrate et d'une statine est au minmum déconseillée. La contre-indication s'applique : - entre le gemfibrozil et la simvastatine - pour des doses de rosuvastatine de 40 mg. Risque d'addition d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse. En outre, avec le gemfibrozil, diminution du métabolisme de la simvastatine et de la rosuvastatine, ce qui majore le risque musculaire, ainsi que la néphrotoxicité de la rosuvastatine.
Le contrôle régulier de la fonction rénale et le strict respect des doses sont impératifs. Possibilité de survenue d’effets indésirables musculaires à l’introduction d’une gliptine, malgré le traitement antérieur par statine bien toléré.
Surveillance clinique et biologique pendant l’association. La dose de statine ne doit pas dépasser 20 mg par jour (10 mg avec la rosuvastatine). Augmentation des concentrations plasmatiques de l’hypochlestérolémiant par augmentation de son absorption intestinale.
avec la rosuvastatine. Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la statine et de ses effets indésirables à type de rhabdomyolyse.
Renforcer le contrôle clinique et biologique, notamment durant les premières semaines de traitement. Risque majoré de survenue de rhabdomyolyses.
en cas d’utilisation du létermovir seul: - ne pas dépasser 20 mg/ jour d’atorvastatine - adaptation éventuelle de la posologie de fluvastatine et de pravastatine. Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la statine et de ses effets indésirables à type de rhabdomyolyse.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la statine pendant le traitement par roxadustat. Augmentation d’un facteur 2 à 3 de l’exposition de la statine, par diminution de son métabolisme par le roxadustat.
Interactions liées au principe actif : ROSUVASTATINE
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la rosuvastatine.
Augmentation considérable (d’un facteur 5) des concentrations de rosuvastatine avec risque de rhabdomyolyse et/ou de néphrotoxicité, par augmentation de sa biodisponibilité.
Surveillance clinique et biologique, avec adaptation de la posologie de rosuvastatine si nécessaire. Doublement moyen des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine.
Débuter par la dose minimale de rosuvastatine. Surveillance clinique régulière. Augmentation modérée des concentrations de rosuvastatine.
Surveillance clinique et biologique. Augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et biologique étroite pendant l’association. Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine par augmentation de son absorption intestinale par le ponatinib.
Utiliser la rosuvastatine à dose minimale. Risque d’augmentation des concentrations de rosuvastatine.
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine, par augmentation de son absorption avec le tédizolide administré par voie orale, ou par diminution de son élimination avec le tédizolide administré par voie IV.
En cas d’association, ne pas dépasser 10 mg par jour de rosuvastatine. Augmentation des concentrations plasmatiques de rosuvastatine par augmentation de son absorption intestinale par le velpatasvir.