Prednisolone Arrow 20 mg
Indication
Utilisé dans le traitement de diverses affections inflammatoires et auto-immunes telles que le lupus érythémateux disséminé, la sclérosante systémique, et certaines dermatoses sévères.
Posologie
La dose d'attaque est généralement de 0,35 à 1,2 mg/kg/jour pour les adultes, avec des ajustements pour les enfants. Le traitement doit être ajusté en fonction de la réponse du patient et de la sévérité de la maladie.
Contre-indications
Contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la substance active, d'infections systémiques non traitées, d'états psychotiques non contrôlés et avec certains vaccins vivants.
Surveillance
Surveillance clinique nécessaire pour détecter d'éventuelles infections, complications et la réponse au traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients âgés et ceux ayant des antécédents d'ulcères.
Effets secondaires
Peuvent inclure une augmentation de la sensibilité aux infections, des troubles psychiatriques, des effets endocriniens tels que le syndrome de Cushing, et des troubles métaboliques comme l'hypokaliémie.
Conseils nutrition
Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et riche en protéines est recommandé pour compenser les effets du médicament sur le métabolisme.
Interactions Médicamenteuses
PREDNISOLONE ARROW 20 mg, comprimé effervescent sécable présente des interactions médicamenteuses dues à ses principes actifs et, le cas échéant, à leurs classes thérapeutiques. Veuillez consulter les détails ci-dessous.
Interactions liées au groupe thérapeutique : CORTICOIDES (VOIE INTRA-ARTICULAIRE)
Préférer un corticoïde non CYP3A4-dépendant (hydrocortisone) Décrit chez des patients HIV. Risque d’insuffisance surrénale aiguë, même en cas d’injection unique. L’articulation peut constituer un réservoir relarguant de façon continue le corticoïde CYP3A4-dépendant dans la circulation générale, avec augmentation possiblement très importante des concentrations du corticoïde à l’origine d’une freination de la réponse hypothalamo-hypophysaire.
Interactions liées au groupe thérapeutique : CORTICOIDES METABOLISES, NOTAMMENT INHALES
Préférer un corticoïde non métabolisé. En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Interactions liées au groupe thérapeutique : GLUCOCORTICOIDES (SAUF HYDROCORTISONE)
avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour).
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt. Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Surveillance clinique. Augmentation du risque hémorragique.
Avec les glucocorticoïdes par voie IV : risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Augmentation du risque hémorragique.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt. Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique. Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie. A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes: risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Interactions liées au groupe thérapeutique : HYPOKALIEMIANTS
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction. Risque majoré d'hypokaliémie.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Interactions liées au principe actif : PREDNISOLONE
Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).